fbpx
BGcurve-bottom-right-FILL-01-01

MJ31-280 Cyclone | Société royale pour la protection des oiseaux

En Irlande du Nord, la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds – Société royale pour la protection des oiseaux) a délaissé ses broyeurs à couteaux onéreuses au profit de la tondeuse Cyclone de Major pour débroussailler les joncs et les zones au pied des saules de la réserve naturelle nationale de Lough Beg. L’utilisation des tondeuses Cyclone dans la réserve améliore la condition des sols et augmente ainsi la richesse de la faune et la flore, tout en réduisant les coûts d’exploitation et les émissions de carbone.

La réserve naturelle nationale de Lough Beg en Irlande du Nord est une vaste prairie humide qui couvre près de 122 hectares, avec Church Island en son centre. La gestion des sols dans cette région n’est pas facile, car il s’agit d’une plaine inondable de la rivière Bann.

Le déclin rapide des populations d’oiseaux limicoles et la perte des rares orchidées sauvages, natives de Lough Beg, inquiètent les écologistes.La RSPB et leur CLMS (Countryside Land Management Service – Service de gestion des sols de campagne) ont mis en œuvre une stratégie axée sur l’utilisation d’équipements spécialisés et l’adoption de meilleures pratiques pour favoriser la régénération de l’habitat naturel. En étroite collaboration avec les agriculteurs pour appliquer des mesures spécifiques sur leurs terres, la RSPB adresse et renverse le déclin des espèces.

Trouver un terrain d’entente avec les agriculteurs sur la réserve

Paul Trimble est le responsable commercial du CLMS de la RSPB. « Le CLMS se charge non seulement de la gestion des équipements de notre réserve, mais il travaille également à forfait pour des organisations externes, qu’il s’agisse d’organismes officiels et de conseils, d’agriculteurs privés ou d’ONG », explique Paul. « Une partie de Lough Beg est considérée comme un terrain commun appartenant à plusieurs propriétaires. Le CLMS dispose d’équipements spécialisés qui nous permettent de travailler avec des propriétaires d’habitats sensibles, afin de les aider à gérer leurs environnements et rétablir les bonnes conditions pour l’épanouissement des oiseaux, des plantes, des mammifères et des invertébrés à Lough Beg. »

L’équipe du CLMS s’efforce de débroussailler les joncs et les zones au pied des saules dans ces espaces sensibles pour permettre un bon pâturage. « Il est important de contrôler ces joncs denses et de débroussailler au pied des saules et des aulnes pour ne pas les laisser s’étendre, au risque que les sols deviennent improductifs », continue Paul. « Cela pourrait entraîner la disparition des espèces et habitats spécifiques adaptés à ces environnements, avec la perte des sites de nidification et la destruction de la flore. » Le contrôle minutieux de la mosaïque d’habitats permet d’améliorer la pelouse pour les troupeaux, ainsi que les conditions de nidification pour les limicoles, tels que les vanneaux et les chevaliers gambette. Les espaces sont ainsi plus propices à la pousse des orchidées et d’autres espèces qui ont besoin d’une structure spécifique du couvert végétal.

Des équipements spécifiques pour le contrôle de la végétation

Certains sols de Lough Beg sont truffés de grosses roches et de pierres, et sont donc difficiles à entretenir avec des équipements conventionnels. « Nous utilisons un tracteur Case Quadtrac et un Case Maxxum équipés de grandes chenilles Soucy pour une faible pression au sol. Cet équipement permet de se déplacer sur les sols très humides et marécageux sans laisser d’ornières », explique Paul. « Pour contrôler et tailler la végétation, nous utilisions des broyeurs à couteaux mais elles n’étaient pas suffisamment efficaces pour débroussailler les joncs denses et les zones au pied des saules. Les pierres étaient également un problème –certaines mesurant entre 60 et 90 cm de large. Il arrivait souvent qu’un couteau casse, que le rotor se torde ou sorte de l’axe ou que les boulons de cisaillement se brisent, et l’entretien des tondeuses nous prenait donc beaucoup de temps et d’argent. »

Paul déplore les frais déboursés l’année dernière. « Notre Case Quadtrac, qui n’avait fonctionné que deux mille cinq cents heures (2 500 heures), devait être réparé. La vibration des broyeurs à couteaux avait fissuré l’équipement. Cette solution n’est ni durable, ni rentable pour entretenir près de cent vingt-deux (122) hectares. Nous avons dû trouver une meilleure option. »

La tondeuse Cyclone de Major est plus fiable et rentable que les systèmes à couteaux

Paul et son équipe ont délaissé totalement les broyeurs à couteaux au profit des tondeuses rotatives. « Nous sommes passés aux aux tondeuses rotatives Cyclone de Major, qui sont bien plus fiables, qui consomment bien moins d’énergie, et qui s’avèrent être une solution bien plus rentable et plus sûre dans ces conditions », s’enthousiasme Paul. « Elles laissent aussi un meilleur fini sur les zones près des joncs et au pied des saules. »

Ils ont au total trois tondeuses Cyclone : une de 2,8 m et deux de 2,5 m, qu’ils utilisent à Lough Beg et sur plusieurs autres sites extérieurs sur lesquels ils travaillent. « Elles débroussaillent facilement les joncs et les zones au pied des saules et glissent doucement sur les pierres », explique Paul. « Sur un autre site que nous entretenons, l’île de Rathlin, nous suivons un programme de débroussaillage pour lequel nous utilisons l’une des plus petites machines, qui fonctionne bien mieux que les modèles à couteaux . Nous réglons la hauteur de coupe à environ 10cm, ce qui permet de tailler presque tout, même les broussailles de 5cm au pied des saules. La machine est donc bien plus efficace que les modèles à couteaux. »

Un autre avantage de la tondeuse Cyclone est la répartition égale des résidus. « Elle laisse une coupe parfaitement égale, sans andains. Cela signifie que nous pouvons préparer un chaume dégagé, qui sera plus adapté à la nidification des limicoles. De plus, les orchidées rares, telles que les Spiranthes de Romanzoff (spiranthes romanzoffiana), poussent bien mieux dans ces conditions. »

Quatre nets avantages de la tondeuse Cyclone de Major

« L’utilisation de la tondeuse Cyclone de Major présente quatre principaux avantages », explique Paul. « Premièrement, nous avons pu réduire considérablement nos dépenses pour l’entretien de nos tondeuses et tracteurs cette année – je crois que nous n’avons acheté qu’une lame de rechange en un an. »

« Deuxièmement, la consommation d’énergie de la tondeuse Cyclone de Major est inférieure d’environ 40 cv à celle de la tondeuse à fléaux. Cela signifie une consommation en carburant plus faible et des émissions de carbone réduites. »

« Troisièmement, la tondeuse Cyclone de Major est facile à entretenir et à installer.De plus, elle est fabriquée en acier galvanisé, ce qui devrait lui permettre de durer encore pendant de nombreuses années. »

« Enfin, elle est moins chère qu’un broyeur à couteaux, ce qui est un avantage financier pour quiconque souhaitant entretenir des sites pauvres en broussailles et améliorer la qualité des sols. L’ensemble de ces informations sont utiles tant pour les responsables de la conservation que pour les agriculteurs. »

Un pâturage avec un contrôle mécanique de la végétation pour renverser la tendance

Gareth Bareham, conseiller en matière de conservation au sein de la RSPB en Irlande du Nord, évalue les aspects écologiques des programmes d’amélioration des sols.

« Au sein de Lough Beg, une bonne gestion des sols sera bénéfique pour les limicoles, tels que les vanneaux, les chevaliers gambette et les bécassines », explique Gareth. « L’amélioration des pelouses peut nous permettre d’introduire des régimes de pâturage qui aident à gérer la végétation. Mais il faudra également utiliser les tondeuses Cyclone de Major de septembre à février, car c’est en principe la seule période où nous pouvons contrôler mécaniquement la végétation. »

« La tondeuse Cyclone de Major est l’une des raisons pour laquelle nous avons pu améliorer nettement l’état du site, tout en réduisant les coûts d’exploitation et les émissions de carbone. »

« La gestion de la végétation avec la tondeuse Cyclone de Major et l’amélioration des conditions de nidification et d’alimentation des oiseaux prioritaires nous permet d’attirer davantage de limicoles qui pourront faire leur nid dans ces conditions idéales ; mais nous savons que nous avons encore beaucoup à faire », ajoute Paul.

« Je recommanderais cette tondeuse à tous ceux qui recherchent une excellente fiabilité et qui travaillent sur les sols les plus difficiles, truffés de broussailles autour des joncs et au pied des saules. Elle fait un travail formidable pour nous, mais surtout pour la faune et la flore », conclut Paul.